ABE KôBô
Né à Tokyo le 07 Mars 1924, Abe grandit à ChenYang en Mandchourie, où son père est professeur de médecine. Il retourne à Tokyo pour des études de médecine, où il est diplômé en 1948. Lors de la défaite du Japon à la fin de la guerre, son père ainsi que son meilleur ami meurent en Mandchourie : l'auteur leur dédicace son recueil 'Poèmes anonymes' (1947). Malgré son diplôme de médecine en poche, Kôbô choisit de se consacrer à la littérature. Militant communiste, il rejoint le mouvement marxiste et rencontre les artistes d'avant-garde. Sa carrière littéraire s'ouvre avec la publication, à ses frais, de son recueil
Mumei Shishû, Poèmes anonymes (1947) suivi de romans tels que
Au poteau indicateur de la route terminée (1948),
Pour une nuit sans nom,
Confession d'un hérétique... En 1950, sa nouvelle
Le Cocon rouge, lui attire le premier des trois prix littéraires les plus prestigieux du Japon, le
prix Akaï Mayu. Il publie ensuite un autre de ses chefs-d' oeuvre
Les Murs (1951), récompensé par le
prix Akutagawa : ces six récits aux confins du réel et du rêve est une première réussite car il reussit à adapter à un sujet surréaliste une technique idéaliste qui n'est qu'à lui.
Les oeuvres de Kôbô sont caractérisées par un humour absurde dans la veine de Beckett et Ionesco, autour de thèmes récurrents tels la perte de l'identité, l'aliénation, l'isolation de l'individu dans un monde bizarre et la difficulté de communication. Kobo Abe possédait une culture scientifique : parallèlement à celle de médecine, Abé a poussé trés loin les études de l'entomologie et des hautes mathématiques. De plus, Abé possédait une culture littéraire occidentale qu'il domine, assimile, incorpore à sa propre personnalité. De son enfance en Mandchourie, Abe garde les images de sable et de désert, urbain ou naturel. Son livre le plus connu,
La Femme de sable, une réflexion sur la condition humaine, entre Kafka et mythe de Sisyphe, obtient le
prix Yomiuri. Suivent
La Face d'un autre (1964),
L' Homme-boîte (1973), et les pièces de théâtre 'Amis' (1967) et 'La Valise' (1973). Abe dirigeait sa propre compagnie de théâtre, le Abe Kôbô Studio.
Né à Tokyo le 07 Mars 1924, Abe grandit à ChenYang en Mandchourie, où son père est professeur de médecine. Il retourne à Tokyo pour des études de médecine, où il est diplômé en 1948. Lors de la défaite du Japon à la fin de la guerre, son père ainsi que son meilleur ami meurent en Mandchourie : l'auteur leur dédicace son recueil 'Poèmes anonymes' (1947). Malgré son diplôme de médecine en poche, Kôbô choisit de se consacrer à la littérature. Militant communiste, il rejoint le mouvement marxiste et rencontre les artistes d'avant-garde. Sa carrière littéraire s'ouvre avec la publication, à ses frais, de son recueil Mumei Shishû, Poèmes anonymes (1947) suivi de romans tels que Au poteau indicateur de la route terminée (1948), Pour une nuit sans nom, Confession d'un hérétique... En 1950, sa nouvelle Le Cocon rouge, lui attire le premier des trois prix littéraires les plus prestigieux du Japon, le prix Akaï Mayu. Il publie ensuite un autre de ses chefs-d' oeuvre Les Murs (1951), récompensé par le prix Akutagawa : ces six récits aux confins du réel et du rêve est une première réussite car il reussit à adapter à un sujet surréaliste une technique idéaliste qui n'est qu'à lui.
Les oeuvres de Kôbô sont caractérisées par un humour absurde dans la veine de Beckett et Ionesco, autour de thèmes récurrents tels la perte de l'identité, l'aliénation, l'isolation de l'individu dans un monde bizarre et la difficulté de communication. Kobo Abe possédait une culture scientifique : parallèlement à celle de médecine, Abé a poussé trés loin les études de l'entomologie et des hautes mathématiques. De plus, Abé possédait une culture littéraire occidentale qu'il domine, assimile, incorpore à sa propre personnalité. De son enfance en Mandchourie, Abe garde les images de sable et de désert, urbain ou naturel. Son livre le plus connu, La Femme de sable, une réflexion sur la condition humaine, entre Kafka et mythe de Sisyphe, obtient le prix Yomiuri. Suivent La Face d'un autre (1964), L' Homme-boîte (1973), et les pièces de théâtre 'Amis' (1967) et 'La Valise' (1973). Abe dirigeait sa propre compagnie de théâtre, le Abe Kôbô Studio.
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